Construction du duplex (partie 4)
Puisque l’on vous dit que ça avance!
souvenez-vous, la dernière fois, nous avions fini par réussir à poser la tente sur le toit, faire la découpe, bref, tout était parfait sauf:
1) la rallonge d’échelle était mal usinée et elle ne coulissait pas,
2) la bâche de protection de la tente était une réelle galère à manipuler, enlever, remettre.
Après quelques semaines de cogitation intense, j’ai eu l’idée de construire un coffre en Alucobond tout autour de la tente qui s’ouvre et se referme plus ou moins automatiquement avec un autre morceau de bâche pour s’assurer de l’étanchéité.
Jérémie ayant accepter de revenir pour bricoler (on rassure tout le monde, il n’est pas maltraité à la maison), c’était partit pour une nouvelle séance de remue-méninges !
Après 10 min de réflexion devant le véhicule, il déclara pompeusement un truc du style « ton idée, c’est pourri, ça va être galère si on ne fait pas les découpes pile-poil, bref, on va réfléchir à l’idée de la bâche. »….Et au final, ça nous donne un nouvel article avec toutes les étapes du Do It Yourself, vous n’avez plus qu’à lire ce qui suit !
De base la tente est comme cela:
un jonc maintient la bâche au niveau de sa charnière, et la bâche se scratche sur des joncs tout autour. Un des soucis, c’est que la bâche est très « serrée », du coup il n’y a que dans 2 angles qu’on peut lui donner légèrement du mou pour la placer.
Le cahier des charges et les objectifs sont simples, une bâche qui reste en place sur la tente même ouverte, facile a mettre et enlever, sans détruire encore plus la tente ni utiliser la bâche existante (tant qu’on a pas tester/valider notre solution, il faut que ce soit réversible).
Heureusement, il nous reste plein de bâche camion (merci encore pour le généreux don).
Quelques prises de cotes plus tard, la bâche est déroulée, les découpes tracées puis découpées.
Pour éviter une usure trop importante, nous plaquons des renforts dans les angles et nous encollons la bâche directement sur le dos de la tente (avec l’échelle préalablement enlevée).
Ensuite, nous faisons quelques tests de pliages dans les angles où nous avions prévus de faire des découpes, y placer du scratch pour les refermer/ouvrir à volonté.
Mais en fait, nous allons utiliser la technique du « paquet cadeau » (alias « de la motte de beurre »). Vous savez, cet angle à faire avec ce papier qui s’avère en fait impossible à refaire.
Jérémie est tellement subjugué par l’idée qu’il rêve du résultat
Nous allons ensuite acheter du scratch. Imaginez deux mecs en tenues de bricolage se pointer dans un magasin de tissus peuplé de dames cherchant le dernier crochet… Nous trouvons notre fameux scratch noir 5 cm de large, et pensons même à prendre les 2 cotés nécessaires. Nous filons ensuite à un magasin de bricolage acheter de la sangle et le lendemain retournons au magasin de couture acheter du scratch plus fin.
Les apéros sont donc transformés en atelier couture pour fixer du scratch sur les sangles. On s’occupe comme on peut.
Deux sangles seront ainsi fixées sur le côté pour verrouiller la tente en position fermée avec l’utilisation de pontet d’accastillage en inox (pas de rouille!).
Tout le monde aide au chantier.
Le résultat est très satisfaisant, puisque la bâche se scratche facilement sur la face avant et sur le côté bâbord sur des cornières où nous avons placer du scratch. Pour la façade arrière, nous avons réutiliser un des joncs d’origine. Les angles se serrent aisément au moyen de gros scratchs.
Le côté tribord se scratche sur le jonc d’origine (qui normalement est au coté bâbord). Z’avez pas compris, c’est normal. Pour faire simple, le côté de la charnière de la tente (tribord) ne nécessite aucune manipulation, mais pour le fixer nous avons utiliser le jonc qui se place d’origine de l’autre côté. Ça le rend amovible si nécessaire, que demander de plus?
L’ouverture de la tente est ultra rapide (moins d’une minute) et la fermeture nécessite moins de 3min (on peut surement mieux faire avec de l’entrainement.
Sur les photos, la bâche fait un pli car la tente n’a pas sa bonne épaisseur, nous lui avons son matelas pour découper la trappe. Nous avons aussi, pour l’instant, laisser les sangles d’origines tant que la solution n’est pas testée et approuvée après plusieurs essais en condition réelles. Encore merci à Jérémie que nous exploitons tant qu’on peut (rassurez-vous dès que la « malle-à-bar » est vide de bière, il s’en va).
Bref, vivement le prochain voyage!
Posted on: 4 mars 2016, by : Stephane