17 – Du 26 février au 6 mars : Nos nouveaux débuts dans l’Ile Nord….
Dimanche 26 février – Suite !
Première étape une fois arrivé à Wellington : le Mitre10 (magasin de bricolage) qui selon internet à le fameux joint de 15mm d’épaisseur qui devrait résoudre notre problème d’étanchéité ! Achat en express puis direction Ngawi, à la quasi pointe sud de l’Ile Nord.
Pour y arriver, ça se mérite, 2h de route avec un passage de col plutôt énorme : Montagne à droite et A-pic rempli d’arbre à gauche. C’est beau mais la route n’est vraiment pas large pour une route principale !
Lorsqu’on arrive, on se cale avec la vue sur la mer, à 2m (max) de la plage. On profite du beau temps pour aller se dégourdir les jambes. On va voir la plage et la collection de tracteurs qui sert pour la mise à l’eau des bateaux. Les tracteurs plus ou moins vieux, sont bien alignés et ont un boulot plutôt simple : marche arrière jusqu’à la mer, marche avant pour se ranger.
La mer fait beaucoup de bruit, mais c’est super agréable.
Diner Fish’n’chips du food truck qui est là le week-end, elle vient nous apporter tout ça au camion, directement quand c’est prêt et bien chaud. Yummy Yummy !
Beau coucher de soleil, même si les nuages sont sur l’horizon.
Lundi 27 février : On prend le temps ce matin car on ne va pas bouger beaucoup (mais quand même en prendre plein les yeux). Donc école, jeux dans l’herbe, escalade sur les rochers, escalade dans l’arbre… Les enfants ont la vie dure !
On prend ensuite la route (une quinzaine de km max) pour aller au Cape Palliser. Le Cape Palliser est le point le plus au sud de l’ile Nord et il est connu pour son phare et sa colonie d’otaries. Le phare du Cape Palliser a été construit en 1896 avec des matériaux apporté par bateau, la route que l’on a prise n’ayant été construite qu’en 1941. La route a d’ailleurs subit quelques glissements de terrain ces derniers temps, mais on passe quand même !
Pour monter au phare, on doit grimper 258 marches (soit l’équivalent, à peu près, de 6 étages), autant dire que la vue se mérite ! Il parait que l’on peut voir les montagnes de l’ile Sud depuis le phare, mais on se contentera de la mer et de la vue plongeante sur la Tortue et la colonie d’otarie !
Balade sur la plage pour observer les otaries, en faisant attention à ce qui se passe dans les buissons du haut de la plage car on sait que certaines otaries s’y cachent.
On bouge un peu pour aller trouver un emplacement qui nous permet de cuisiner et déjeuner avec vue sur les otaries. C’est extra. Après le déjeuner, on se rapproche le plus possible (sans les embêter)… Elles sont sur les rochers juste sous nous, au bord de l’eau. On les observe jouer dans l’eau, elles y sont très gracieuses. On rigole en les voyant sauter sur les rochers, elles sont nettement moins gracieuses !
On a de la chance car il y a plein de petits, donc on les voit jouer, on les entend crier pour prévenir leur maman qu’ils rentrent pour téter… ça fait du boucan !
Retour au bivouac, avec le même programme que le matin : jeux dans l’herbe, jeux à la plage, bouquinage, grimpe aux arbres…
Le voisin pêcheur nous offre du poisson, une belle portion. On se régale et on en aura encore pour demain.
De nouveau, super coucher de soleil.
Mardi 28 février : Ce matin, réveil avec une Syoban patraque donc comme en plus la montagne est dans les nuages, on ne bouge. On se fait une journée cool. Les grands profitent de leur liberté sur les rochers pendant que Syoban enchaine les roupillons.
Le voisin pêcheur nous apporte du Paua car on doit absolument gouter ! Les Paua sont des ormeaux néo-zélandais, ce qui veut dire qu’il faut absolument les taper et les attendrir sinon ce n’est pas vraiment mangeable. On est donc content qu’il nous les apporte tout préparés, déjà hachés ! Il nous apporte donc tout ce qu’il faut pour faire des « croquettes » de paua : paua haché, œuf, oignon, farine. Recette simple, il faut tout mélanger pour faire des croquettes à cuire avec un peu d’huile (ou beaucoup, ça dépend de l’envie de friture). On a donc un diner tout trouver !
Les gars ne sont pas hyper fans, mais nous, les filles on aime bien ! Ça a gout de mer, c’est bon, mais parfois un peu dur à mâcher. C’était un produit de luxe dans la cuisine Maori, on est content d’avoir gouté.
Mercredi 1er Mars : Réveil avec le soleil, les montagnes sont découvertes et Syoban a la pêche, ça promet une bonne journée !
On s’en va donc en direction des Putangirua Pinnacles. Bon, arrivés au parking, il semble que la rando soit fermée car il y a eu des coulées de boue. Flute ! On avance quand même en se disant qu’on s’arrêté si on ne le sent pas. Effectivement, il y a assez rapidement une coulée de boue qui bloque le vrai chemin, mais en suivant la rivière on passe sans problème. Après une trentaine de minutes de marche, on voit les Pinnacles sur la rive opposée. On traverse la rivière en passant de caillou en caillou puis on grimpe le pierrier qui rapproche des formations rocheuses. Les Pinnacles correspondent à une série d’aiguilles rocheuses qui ont été formé par l’érosion des sédiments pendant les 120 000 dernières années. Les aiguilles rocheuses ont été mises à nu par la pluie qui y a drainé la boue et le sable. C’est très beau et très impressionnant.
Pour la petite histoire, ces pinnacles apparaissent quelques secondes dans le Seigneur des Anneaux puisque c’est l’entrée de la porte des morts… C’est splendide comme endroit mais pas hyper pratique à atteindre, du coup on se demande quand même pourquoi ils sont venus tourner ici plutôt que de reconstruire le décor… C’est vraiment minuscule à l’écran et on ne se rend pas du tout compte de la vraie puissance du lieu !
Fin de rando en longeant la rivière pour revenir au camion.
On reprend la route pour Featherson car on doit faire le plein d’eau avant de partir se poser le long du lac Wairarapa. Oui, on trouve facilement de site de camping autorisé gratuit mais il y en a beaucoup où il n’y a pas d’eau potable donc on doit faire le plein tous les 5-6 jours (70litres) pour être autonome. Heureusement, on trouve de l’eau potable assez facilement.
Arrivés au bord du lac, on se trouve un coin à l’écart, avec des arbres pour pouvoir mettre les hamacs et se faire une petite salle de bain tranquille.
Au déjeuner, on a la visite de deux vaches qui sont sorties du champ d’à côté. Sieste dans les hamacs, école, balade…
Jeudi 2 mars : Ce matin, on reste faire l’école au lac, ça dure longtemps ce matin…
Balade le long du lac pour aller voir les cygnes. Nos voisines les vaches ne sont pas là aujourd’hui. Le vent s’est levé et il fait tout tomber par terre.
Route, route l’après-midi… Avec un arrêt pour faire des courses, et il manque plein de choses.
On arrive au campsite de Woodville, dans une gorge, au bord d’une rivière et d’une grande étendue d’herbe. Les enfants vont faire des rouler-bouler dans l’herbe. Aory sort les Kiwidos et Télyo sort le baton fleur, ils ont bien progressé, et ils sont contents de se défouler avant la pluie.
Vendredi 3 mars : De nouveau une grosse journée de route aujourd’hui. 1h30, pour arriver jusqu’à Whanganui. On y fait une pause pour aller au musée. Il y a une très imposante pirogue de guerre en présentation (28m de long ! , elle a servi jusqu’au début des années 1900 et est en très bonne état. Comme dans beaucoup de musée, il est interdit de prendre des photos lorsqu’il s’agit d’art Maori, donc vous êtes obligés de me croire sur parole…
Du coup, on prend d’autres photos !
Le musée est reconnu pour sa collection d’os de Moa (vous, vous rappelez l’espèce d’autruche endémique qui a disparue). A une époque, le musée payait pour récupérer les os et en possède donc la plus grande collection. Certains os ont permis de reconstituer des squelettes de Moa, et les autres sont en piles ou en vrac dans les vitrines. Très bizarre… On a aussi découvert que DC Comics avait publié une histoire de Superman qui rencontre un Moa, c’est collector !
Moment WikiKiwi : il s’avère qu’il y a différentes espèces de Moa. Oui, il y a le Moa des montagnes, celui des côtes, celui des forets… Un peu comme les livres Copains des bois. Et ces Moa ont été une force de pression évolutive très importante sur les plantes car ils étaient les plus gros herbivores. Certaines plantes ont donc développé des toutes petites feuilles réparties bizarrement pour réduire la perte de masse en cas de broutage. Les scientifiques ont pu valider cette théorie en comparant les plantes sur les îles Chattam qui n’ont jamais eu de Moa et donc n’a pas eu cette pression évolutive.
Une nouvelle heure de route en plus pour nous rendre jusqu’à Patéa où l’on se pose pour la nuit. Forcément, on y arrive bien avant la nuit donc on laisse les enfants se défouler un peu au parc avant l’école. Ensuite on part se balader sur la plage. Le sable est noir et les dunes se transforment doucement en falaise à pic. C’est très beau, et il y a plein de cailloux percés sur la plage. On y est retourné donc vous aurez les photos dans le prochain article…
On est vendredi soir, la soirée est belle et les locaux en profitent pour venir voir la mer et/ou faire la fête dans l’ancien local des sauveteurs. On s’endort donc avec un arrière fond musical…
Samedi 4 mars : Et bien, la musique se sera éteinte tout doucement et la nuit aura été calme. Le vent s’est levé et des grosses vagues se sont formées, on va le voir qui explose et qui longe la digue. C’est superbe. Certains locaux ont sorti les body boards et les planches de surf pour profiter de la vague qui se forme à l’entrée de la rivière.
Les enfants profitent un peu du parc de jeux et on a encore un peu de route pour atteindre notre objectif, donc c’est parti !
On est en route vers le volcan Taranaki (ou le Mont Edgmont National Park), il est dans les nuages… On arrive au bout d’une petite heure au parking de Dawson Falls Visitor Center. On va prendre quelques infos balade et on pose pour déjeuner/siester. Syoban est de nouveau patraque depuis ce matin, elle s’endort profondément et nous avons du mal à la réveiller pour aller marcher.
Niveau balade, nous voulions faire celle qui permet d’aller aux Dawson Falls mais la fin est en travaux donc on ne pourra pas bien voir la fameuse cascade, du coup c’est moyen et on change d’idée pour aller faire la Wilkies pool Loop. Au bout de 10 minutes de marche, Syoban râle, n’y arrive pas, donc je le monte sur mon dos et en 50m à peine elle s’est rendormie !! La balade monte tranquillement dans la foret, les arbres sont pleins de mousses qui pendouillent, c’est très beau. Au bout d’une trentaine de minute, on arrive à des petites piscines naturelles avec des toboggans dans les rochers. Il fait trop froid pour nous, mais c’est parfait pour faire des petits bateaux. Syoban s’est réveillée plus en forme et elle marche pour la fin de rando, c’est mieux car cette partie est dans le bush avec des racines, des rochers, des petits ponts, etc.
Bivouac, pas ouf mais qui fait le job, à côté d’un terrain de rugby. Au bout du terrain, il y a des jeux donc les enfants vont se faire de drôles d’aventures.
Le Taranaki se découvre en fin de journée, c’est beau !
Moment KiwiWiki : Une légende Maorie raconte l’histoire du mont Taranaki, qui a été forcé de se séparer des montagnes du plateau central (le Tongariro National Park) et de se déplacer vers son emplacement actuel. Pihanga, la plus belle petite montagne du plateau, jeta son dévolu sur le mont Tongariro, éconduisant et brisant le cœur du mont Taranaki.
Sous les regards des monts Ruapehu et Ngauruhoe, l’immense mont Taranaki fuit à l’ouest, creusant sur son passage le lit de la rivière Whanganui, qu’il remplit d’un torrent rempli de ses larmes. Sa course s’arrêta sur la côte, au milieu d’une région qui, depuis, porte son nom.
Dimanche 5 mars : Syoban a été prise de quintes de toux régulièrement pendant la nuit, elle donc fini par dormir avec nous pour qu’on s’assure qu’elle reste surélevée avec son oreiller… Autant dire qu’on n’a pas super bien dormi, mais on traine un peu au lit ce matin du coup.
Après le petit dejeuner, les enfants filent jouer au par cet on revoit nos plans, puisqu’initialement on de devait se faire 3he de rando « advanced » aujourd’hui et que ce n’est pas raisonnable. On quitte le bivouac pour aller faire quelques courses et trouver du sirop : ici, les médicaments sans ordonnance sont en vente libre dans les supermarchés, qui sont ouverts toute la journée le dimanche.
Ensuite, direction donc le North Edgmond Visitor center, un autre point d’accès aux randonnées du Taranaki avec tout plein d’information, et en plus on peut rester dormir. Le visitor center est à 956m d’altitude, il fait frais et le volcan est dans les nuages quand on arrive…
Déjeuner/sieste, puis on part faire la Veronica Loop track, qui est prévu pour 1h30-2h et qui est sans difficulté. Le début de la rando est le même que celui du Pouakai Circuit, une rando de 2jours que nous avions fait il y a 13 ans. Le début de balade est très sympa, on est de nouveau dans la foret avec les drôles de mousses. Aory et moi crapahutons devant et elle me raconte ses dernières lectures (heureusement qu’on est parti avec 3 liseuses !!!). Lorsqu’on sort de la foret, on monte au lookout pour avoir de jolies vues sur le volcan. Bon, bah on voit beaux nuages ! On redescend par la foret de nouveau et on arrive au camion, tranquillement.
On se prévoit une belle rando demain donc ce soir, on ne traine pas et on s’arrange pour garder le chaud dans le camion : la météo prévoit 4°C à 6h demain matin donc on se prévoir à une nuit plutôt froide.
Lundi 6 mars : Rédaction par Stef avec plein d’infos WikiKiwi-Biologie dans le récit
Après une nuit même pas trop fraiche, nous ne trainons pas pour nous préparer. Nous allons faire la Maketawa Hut round Trip. La dame des DOC nous a prévenus que cette rando faisait vraiment les 3h annoncées et qu’il y avait des grosses marches dans la foret. Nous nous lançons donc dans la randonnée qui commence par descendre dans la forêt.
Il faut savoir que le Taranaki a une géographie assez étonnante. La présence d’un point chaud sous la croute terrestre a engendré une succession de 4 volcans (souvenez-vous de vos cours de géologie avec le point chaud et la croute terrestre qui se déplace au-dessus !). Bref, actuellement il y a un volcan exactement comme on les dessine étant petit : vraiment à pic entouré d’une plaine très plate. Et les contreforts du volcan sont parcourus de combes très profondes. Les plaines autour sont des terres agricoles mais tout le tour du volcan est un parc naturel totalement recouvert de foret sur la périphérie du volcan. En montant sur le volcan, on a la classique succession de biotope montagneux : sub-alpin, alpin, etc. (pour ceux qui ne suivent pas, ils n’ont qu’à réviser leurs cours de collège).
« Mais pourquoi nous bassine-t-il avec ça ? » me direz-vous. Eh bien, autant partir l’assaut du volcan en ligne droite est dur car ça monte beaucoup, mais vouloir en faire le tour signifie devoir traverser des combes en grand nombre. Et nous, nous faisons une boucle sur ses flans, donc évidemment, nous marchons dans la foret (vraiment splendide mais nous y reviendrons), en montant et descendant. Il y a donc en effet pléthore de marches de toutes sortes : en bois, en cailloux, en racines glissantes et même avec des échelles. Ça ralenti le rythme puisque Syoban a tout de même des marches parfois quasiment aussi hautes qu’elle à passer. Finalement, nous grimpons petit à petit pour arriver à la limite de la zone forestière pour arriver à la Hutte où nous faisons une halte.
La hutte est un des nombreux gîtes de montagne tenus par les DOC (leur ONF). Assez grande avec 2 grands dortoirs contenant des lits (matelas posés sur des sommiers de 5m de large, il y a donc moyen de se faire taper dans son sommeil par son voisin) et une grande salle commune avec poêle et vue sur la plaine). Après une barre de céréale (Muesli-chocolat, appelé « Afghan » par ici pour les curieux) nous repartons cette fois-ci direction le pic. La dame nous avait prévenus, cette portion grimpe fort et est venteuse. Nous sommes obligés de tenir Syoban à certains moments en raison du vent, mais la vue est splendide. Et nous terminons la rando en redescendant par une piste 4×4 tellement pentue qu’on glisse autant qu’on marche. Et on arrive en ayant pris 3h15 pause comprise ! Nous sommes contents de nous !
En plus c’est pile l’heure de déjeuner ! Et il y a de wraps au menu (les galettes mexicaines que nous remplissons de légumes) Coucou Mickael et Audrey !!.
Après le moment géologie, voici le moment écologie sur la forêt histoire de vous la décrire.
Visiblement, la forêt du Taranaki est bien humide et le substrat vraiment peu stable. Les chemins très utilisés sont stabilisés par des sortes de caillebotis en alvéoles ou de pontons de planches grillagées. Dès qu’il n’y a pas ces protections, les pistes sont très vite creusées. La forêt semble ancienne : les arbres sont très grands (plusieurs dizaines de mètres pour certains) et il y a des mousses partout. Certaines mousses sont au sol, d’autres pendent des arbres telles des vieilles barbes. Des fougères poussent sur les troncs des arbres. C’est assez mystique comme ambiance.
Une fois le déjeuner pris, nous redescendons de la montagne (non, pas à cheval), et prenons la direction de notre bivouac où nous prévoyons de passer plusieurs jours. Nous faisons donc de l’eau et des courses sur le chemin.
Quasiment arrivé, nous arrivons à une barrière avec un portail électrique qui s’ouvre sur un sas ! Et nous entrons dans la Réserve Naturelle de Rotokare. Rien que devant le portail, c’est impressionnant : en attendant que le portail s’ouvre, on remarque tout de suite que nous allons passer d’un paysage de pâture à une forêt. Tout le paysage est très vallonné et nous avons l’habitude d’observer ces jolies collines très pentues couvertes d’herbes. C’est bien joli et même si cela fait naturel, ce sont des milliers d’hectares de pâturage extensif. La réserve est donc couverte d’une forêt ce qui fait un contraste impressionnant.
La clôture est du type « anti-nuisible ». C’est-à-dire que c’est un grillage très fin (qui arrête des souris même juvéniles) enterré et qui remonte à plus de 2 mètres avec une tôle qui fait un retour. Et bien entendu, un fil électrique à 75cm et un autre au sommet. Avec des alarmes par section pour prévenir si un arbre est tombé dessus… Sur plus de 9km protégeant 120 hectares !
Avec bien entendu, un programme de piégeage à l’intérieur et à l’extérieur avec des centaines de pièges. Et ça fonctionne ! Les derniers rats et possums attrapés datent de plusieurs années ! Pour ceux qui connaissent la Réserve Biologique Intégrale (RBI) de Chizé, ça fait relativiser.
Nous passons donc le sas, et venons nous poser sur l’herbe en face d’un lac à proximité d’un bâtiment qui accueille toilettes et un centre d’information sur la Réserve.
Le reste de la journée est dévolu à l’école, farniente, douches et prises d’information sur les randonnées à faire sur place (nous sommes inarretables ! ).
Et la nuit… on entend les kiwis !
Posted on: 10 mars 2023, by : Stephane