Comme nous avons dévoilé la modification du 4×4 depuis un certain temps, et que la modification vient de se finir. Voici un petit reportage sur les travaux.

Rappel: le but est d’avoir un toit plan et autoportant afin d’y fixer directement une tente de toit souple.

 

…il a donc fallu tout d’abord estimer la taille de la tente voulue. Pas moins de 2m de long pour nous.

Ensuite, enlever la galerie qui était en place depuis plusieurs mois (années…).

 

Le traçage des découpes se révéla un peu plus compliqué que prévu avec la nécessité de découper un plan sur la partie courbe du toit au dessus du pare-brise. Matthieu, du projet Matt’roll ,nous donne l’astuce du niveau laser pour le traçage.

 

L’idée originelle était de mettre des fers plats dans les gouttières, de s’appuyer dessus et de reconstruire un toit. C’est faisable mais guère convaincant…

De toutes façons, il faut découper, on verra ensuite.

 

 

Une fois le toit déposer, il reste les « baleines » qui  ne servent qu’à limiter les vibrations du toit (elles ne sont en rien résistantes). On les enlève. Comme supposé, il y a de la place pour glisser les fers plats à « l’intérieur » du 4×4 juste contre la tôle du toit découper. Cela permettra d’augmenter l’étanchéité et théoriquement la résistance de l’ensemble.

Pas de chance, les fers plats ne sont pas assez haut, soudage de rallonge et on place les fers plats à blanc. Ça s’insère parfaitement (après quelques coups de marteaux).

Il faut ensuite souder les supports verticaux qui constitueront la rehausse.

 

L’étape suivante est délicate car il faut décider de la hauteur du toit et découper parfaitement les supports. Encore une fois le niveau laser sert bien.

La partie horizontale du toit sera en aluminium pour gagner du poids et riveter pour garder une certaine souplesse (et on n’a pas le poste permettant de souder l’alu…).

On choisi l’écartement, et donc la largeur du toit.

Quelques renforts pour être sur.

 

L’ossature prend forme et commence à ressembler à quelque chose.

Maintenant, il ne reste plus que l’habillage en alucobond.

Encore une fois, c’est l’avant qui va s’avérer le plus compliquer car pas moyen de faire chevaucher les différentes parties pour gagner en solidité et en étanchéité. Il faut donc découper net et bien placer l’ensemble.

Le découpage de la planche du toit est agréable car le 4×4 redevient étanche à la poussière entre deux sessions. Marre de remettre la bâche tous les soirs.

 

Il faut ensuite percer tous les trous. Ce qui nécessitera « la mort » de plus de 5 forêts (sans parler de ceux servant à pré-trouer). Le 4×4 ressemble à un porc-épic avec tous ces rivets dépassant.

 

On vérifie ensuite que le véhicule peut sortir du garage (on ne sait jamais). Ouf, la prise de côte était bonne! … Pour une fois.

Ensuite il faut mastiquer pour assurer l’étanchéité et riveter les rivets (plus de 200 au total auront été utilisés).

Il reste néanmoins à faire les détails, c’est a dire, les angles arrières et le dessus du pare-brise. Heureusement qu’il nous restait de la résine armée. On en profite pour refaire quelques points abimés.

Et voila pour l’instant. Il reste encore la préparation du 4×4 et la peinture!

 

 

Posted on: 3 août 2015, by : Stephane