Des « petits » tours en ferries
Le ferry = outil pratique pour qui voyage vers des iles ou pour limiter les liaisons routières !
Nous avons pu l’expérimenter à diverses reprises, voici un aperçu de nos aventures en ferry, agrémenté de réflexions diverses et variées…
La première fois que nous avons utilisé un ferry fut en Nouvelle-Zélande pour passer de l’île nord à l’île sud. Notre van L300 ayant un frein à main plus que faiblard, nous craignons qu’il ne suffise pas à immobiliser le véhicule avec la houle. Nous avons demander des cales et mis une vitesse (toujours mettre une vitesse à l’arrêt!). Le trajet ne durant pas longtemps, nous avons voyagé sur le pont, pas besoin de cabine, d’ailleurs il n’y en a pas. Le trajet dure 4-5h (de souvenir) et l’arrivée dans les fjords de l’île sud est magnifique. Notre Crapoto (le van) n’a pas bougé pendant le voyage et nous l’avons retrouver en parfaite santé pour visiter l’île sud. Quelques mois plus tard, rebelote dans l’autre sens. Nous avons fait passer le temps avec livres et jeux de sociétés (bientôt l’objet d’un nouvel article…). Il y a 2 compagnies de Ferry qui font la navette : les liens Interislander & Bluebridge. Nous avons voyagé les 2 fois avec Interislander, mais je ne sais plus ce qui a orienté notre choix…
Nous avions envisager de faire la liaison Saint-Nazaire -Gérone lors de notre escapade au Portugal, mais en fait ce n’était pas vraiment rentable financièrement…Et cela nous aurait empêcher de passer chez Jmi & Marion (http://www.autonhome.org/) lors de notre descente vers le sud. De plus, cette liaison étant en perte de vitesse, elle a été supprimée en 2013 (donc l’année où nous sommes parti…). Habitant maintenant à Saint-Nazaire, nous entendons de nouveau parler de cette liaison qui va être remise en route. A suivre…Allons nous craquer pour un petit tour improvisé vers l’Espagne…
Pour revenir des Balkans, nous avons pris la liaison Durres-Ancona (= Albanie – Italie). Voyageant avec un enfant et étant déjà suffisamment éprouvé (fatigué) par nos récents déboires, nous avons choisi de prendre une cabine « 2 personnes ». Cabine qui en fait possédait 4 lits (superposés) et donc tout le monde a eu un lit. De plus, ce trajet (départ à 13h, arrivée à 9h) nous a permis de rencontrer un groupe d’ophtalmo qui revenait du Kosovo. Ils nous ont dit que cette liaison avait été annulée, faute de passagers, avant d’être remise en place quelques jours avant notre départ. Ouf, car sinon il aurait soit fallu attendre 1 semaine de plus pour avoir cette liaison, ou alors prendre une liaison Durres-je ne sais plus où qui ne durait que 2h mais nous laissait complétement au sud de l’Italie (nous rajoutant un nombre important de km par la terre…). Nous avons eu un peu de mal à embarquer étant donné que nous n’avions plus de carte grise pour notre Tortue, mais après parlementation et attente dans le cagnard nous avons pu faire rentrer le 4×4 dans le ferry. Pas grand monde, quelques camions et quelques voyageurs…Nous nous sommes gentiment fait rouspéter par les employés du ferry car notre véhicule était un peu (si peu) crado. Nous avons ensuite visiter le navire, qui était un peu vieillot avec des réparations au scotch sur la passerelle, mais propre. Nous avons profité de notre cabine et des banquettes avec vue sur la mer. Télyo a fait du charme aux ophtalmo, qui étant pour la plupart grand-parents, était ravi de s’occuper d’un petit bonhomme bavard…
La dernière fois que nous avons utilisé un ferry (= notre gros bateau, comme l’appelle Télyo), c’était pour notre voyage en Islande.Là, ça ne rigole plus : 3 jours et 3 nuits de liaison maritime ! Autant dire qu’il faut être motivé et bien préparé. Pour aller en Islande avec son véhicule il n’y a pas 36 solutions : il faut prendre le ferry au nord du Danemark. La Smyril line est la seul compagnie donc nous sommes un peu piégés. Nous avons eu énormément de chance lorsque nous avons pris notre cabine car en général c’est plein à partir de février. Nous avons contacté la smyril par mail début mai en donnant nos impératifs (une cabine et pas un dortoir, un véhicule, un arrêt aux Féroé) et comme nous étions souples sur les dates nous avons eu notre cabine ! Et fin mai, c’était réservé; alors que nous n’avions pas encore récupéré passeports & permis de conduire… Du coup, après 3 jours de route pour le port d’embarquement, nous arrivons dans la queue pour entrer sur le port. Nous présentons nos papiers d’embarquement et garons le 4×4 dans la file. Le conducteur est le seul autorisé à rester dans le véhicule pour l’embarquement (2h plus tard…) donc je pars avec Télyo, son sac à dos et nos pic-nic pour aller attendre dans les locaux, c’est long…Nous prenons ensuite possession de notre cabine, installons nos affaires, profitons de la douche, faisons la lessive (prévoir fil à linge & pinces, car en 3 jours ça a bien le temps de sécher), et partons explorer le bateau.
Le bateau est immense, il y a une piscine à fond de cale (nous ne l’avons pas testé car beaucoup de monde), un cinéma (pas fait car pas évident avec Télyo…et puis notre ordinateur nous suffisait), des resto, et une aire de jeux pour enfants dans l’une des cafétéria. L’aire de jeux est sympa mais c’est très bruyant car nous avons pu remarquer que la plupart des parents « lâchaient » leurs mômes à l’intérieur et partaient ; ça devenait vite la jungle ;-( Nous en avons plus profité au retour (fin septembre) car il n’y avait que 3-4 enfants dans le bateau, donc plus calme et plus facile à surveiller. Les tables proches de l’aire de jeux nous permettaient de jouer (oui, oui, encore des jeux de société…prochain article…) et de faire de la pâte à modeler pour passer le temps. Les resto sont très chers et nous avons décidé de faire sans, nous avions donc compté le nombre de repas dont nous avions besoin et avons apporté un gros sac plein de nourriture…
Le petit truc drôle chez Smyril, c’est qu’ils remplissent à fond les cales…mais vraiment à fond ! Les véhicules sont à touche-touche et lors du débarquement tous les passagers d’une voiture doivent y retourner (alors que seul le conducteur embarque). Ce qui donne des scènes un peu cocasse étant donné que tout le monde est avec des sacs énormes, rentre le ventre pour se faufiler entre les voitures (sympa avec un début de ventre de femme enceinte et un petiot dans les bras…).
Une fois arrivé à la Tortue, le cirque continue : on ne peut pas ouvrir les portières ! Et oui…Nous voilà donc à nous contorsionner le bras pour réussir à ouvrir la fenêtre (ouf, ouverture manuelle !!) en ayant la portière ouverte sur 15cm. Et voila tout le monde à rentrer par les fenêtres ! Drôle de scène…
En bref :
- prévoir des pic-nics en conséquence,
- prévoir de quoi laver et faire sécher le linge (oui, oui, quand on voyage en autonomie, il faut profiter de l’eau courante CHAUDE dès que l’on peut),
- prévoir de quoi s’occuper : jeux de société, ordinateurs, livres, etc…
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter !
Posted on: 15 juin 2015, by : Stephane